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scandinavie
25 mai 2011

ROUTE DES ILES BODO-MO I RANA

Mercredi 25 mai

Hier soir, nous avons quitté les Lofoten sur le ferry de 21 h, direction Bodo.

Pour la première fois, nous assistons à un coucher de soleil féérique depuis le bateau.

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Nous pourrons dire que nous avons vu le soleil de minuit moins le quart, car nous sommes 4 à 5 jours en avance.

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Nous arrivons à Bodo vers 1 h du matin, alors que les sommets alentour sont illuminés par le soleil.

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Le lendemain matin, le soleil a disparu et c'est sous une pluie froide et continue que nous demarrons sur la route 17, la route des iles.

Cette route doit nous conduire sur 700km de bodo à Trondheim, en passant par les fjords, en empruntant les ferrys, délaissant la route principale n°6.

Sous la pluie, nous arrivons à Straumen, où le fjord se rétrécit. Le maelström se forme à cet endroit, générant des tourbillons très dangereux.

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Nous ne pourrons voir le glacier de Stavisen, qui plonge presque dans la mer. En effet, à cette époque les bateaux qui doivent traverser jusqu'au glacier ne sont pas encore en service.

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La route continue, l'eau est partout: les fjords, les lacs, les torrents, les cascades qui dégringolent du haut de la montagne et surtout LA PLUIE, battante, froide, continue.

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Les sujets de conversation dans le camping car manquent cruellement de varièté:

-”C'est dommage, s'il faisait beau ce serait splendide”

-”oui, mais avec la pluie, cela a aussi son charme”

-“ouais, c'est comme qui dirait une beauté irréelle”

-”en plus, c'est pas désagréable le son de la pluie sur le camping car”

-............ (silence)

-”regarde cette plage, on se croirait aux Caraïbes”

-”mouais..., l'eau est plus froide, et puis ça manque de cocotiers et les habitants ont l'air un peu pâlots”

-”T'as raison, on se croirait plutôt en Bretagne au mois de mars”

Sur ce constat plutôt atterrant, un silence pesant s'installe, nous laissant à nos méditations.

Nous repassons le cercle polaire arctique sur le ferry.

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Nous nous réfugions dans la nourriture: ce soir, “Darne de Halibut à l'embeurrée de chou”.

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